Sozo Ministry – An Overview

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This article was written by an individual who underwent a Sozo session.

Table des matières

Definition and Origins of Sozo

The Sozo Method

  1. Father Ladder
  2. Four Doors
  3. Presenting Jesus
  4. The Wall

Forgiveness

Definition of Hypnosis

Regression Therapy

History of Regression Therapy and Hypnosis

Links Between Hypnosis/Regression Therapy and Sozo

Muscle Relaxation and Relaxation Phase

Induction Phase

Therapeutic Phase

Suggestion Phase

Critical Analysis

Conclusion

 

 

Definition and Origin of Sozo

Solo comes from  Le sozo vient du ministère Bethel transformation. Le site SozoFrance le présente comme une méthode simple et rapide pour guérir des blessures intérieures.

Cette méthode n’est pas considérée comme de la relation d’aide car elle amène rapidement des guérisons et elle est défendue par Béthel comme étant un don de l’Esprit Saint. Elle est efficace et toujours selon le site SozoFrance, 2 heures de sozo valent 4 ans de relation d’aide ou de psychothérapie.

Cette méthode est donc censée être miraculeuse en très peu de temps car selon Bethel :

« Dieu désire que son peuple soit en totale bonne santé, le but du ministère Sozo est d’aider les gens à recevoir le lot complet du salut, de la guérison et de la délivrance. »

C’est Randy Clark qui a apporté à Bethel le modèle de délivrance du pasteur Carlos Anaconda. Ce dernier est un célèbre pasteur argentin qui a créé une méthode de délivrance basée sur les 4 portes. Nous expliquerons ce que sont ces 4 portes dans le chapitre suivant. L’équipe de Béthel a dans un deuxième temps élaboré un complément  pour développer la méthode qui s’est vue intitulée Sozo.

 

LA METHODE DU SOZO

Selon une expérience personnelle, l’accueil est très bon et propice à une mise en confiance dans une belle atmosphère de paix et d’amour. Une brève explication est donnée sur le déroulement de la séance et sur le pardon selon Matthieu 18.

Le sozo dure environ 2 heures et le sozoé (celui qui reçoit le sozo) est conduit à passer en revue les 4 méthodes suivantes :

  • l’échelle du père,
  • les 4 portes,
  • présenter Jésus,
  • le mur,

Pour passer chacune de ces méthodes, le sozoé doit être amené au pardon. Seul le pardon apporte la guérison. Nous allons déjà expliquer les 4 méthodes puis nous nous attarderons plus longuement sur la notion du pardon qui est essentielle à la méthode.

1. L’échelle du Père

Cette méthode montre que la vision que nous avons de notre famille terrestre est liée étroitement à la relation que nous avons avec notre famille céleste, soit Jésus, le Saint-Esprit et Dieu le Père. L’échelle du Père est une méthode qui met à jour les dysfonctions relationnelles, les mensonges et les blessures acquises dans notre passé avec notre famille terrestre. Le principe est le suivant : la guérison de notre passé se fait par notre famille céleste.

Pour ce faire, Dieu le Père est représenté par notre père terrestre.

Jésus est représenté par nos frères, nos sœurs et nos amis.

Finalement le Saint-Esprit est représenté par notre mère terrestre.

Pour ce faire l’accompagnant demande au sozoé de décrire comment il voit les membres de sa famille céleste et terrestre puis il doit demander à Dieu la vérité sur ses deux familles. Puis le sozoé doit pardonner le ou les membre(s) de sa famille terrestre qui lui a ou ont fait du mal. Le sozoé doit ensuite renoncer au mensonge et recevoir les vérités de sa famille céleste.

2. Les 4 portes

Selon le pasteur Anaconda tous les problèmes d’ordre relationnels, physiques, psychiques ou spirituels découlent de ces 4 portes :

  • la porte de la haine,
  • la porte de la crainte,
  • la porte du péché sexuel,
  • l’occultisme.

Dans le sozo, l’accompagnant amène la personne à chercher les blessures et les mensonges qui sont rentrés par ces 4 portes. Le pardon est toujours la clé pour passer ces portes.

3. Présenter Jésus

L’accompagnant amène le sozoé à revivre des situations du passé traumatiques et demande à un membre de la famille céleste de le rejoindre dans ce souvenir et de lui montrer où il se trouvait dans cette situation. Le sozoé doit aussi comprendre les mensonges et les blessures qui ont pu s’installer chez lui pendant cette situation traumatique. Comme toujours le pardon est libérateur et est source de guérison divine.

4. Le mur

L’accompagnant amène le sozoé à voir s’il y a un mur dans sa vie. Les murs sont tout ce qu’une personne peut construire pour se protéger ou se défendre. Le sozoé doit sortir du sozo en paix sans mur de protection. Il doit décrire s’il voit un mur, comment il est, de quelle couleur, de quelle matière et ses ressentis.

LE PARDON

Pour le ministère du sozo, la guérison découle du pardon selon Matthieu 18.

Si nous ne pardonnons pas, nous sommes, selon leur enseignement, enfermés dans le péché et la non-guérison. Si l’on obéit pas au commandement du pardon, la guérison divine n’est pas possible. Nous reviendrons sur cet aspect du pardon plus loin dans ce document.

 

LA DEFINITION DE L’HYPNOSE

 

Il y a plusieurs définitions,  mais selon le dictionnaire Larousse, « l’hypnose est un état de conscience modifié entre la veille et le sommeil provoqué par la suggestion. C’est un sommeil différent du sommeil habituel. »  Ce mot vient du grec hypnoun qui veut dire s’endormir.

Cette définition mérite des explications détaillées pour bien comprendre plus loin son lien avec le sozo.

Il y a deux types d’hypnose : il y a l’hypnose par suggestion et l’hypnose par induction.

L’hypnose par suggestion, est celle pratiquée dans les spectacles ou dans la rue. L’hypnotiseur peut par suggestion donner des ordres à l’hypnotisé.

Dans l’hypnose par induction, le thérapeute ne donne pas d’ordre et ne fait pas faire des choses ou des actions à son patient.

L’état hypnotique que l’on nomme aussi transe hypnotique n’a donc rien à voir avec le sommeil ordinaire. C’est un état de rêverie éveillé. Il s’agit d’un outil qui permet à l’individu d’atteindre un niveau de profondeur intérieur, soit l’inconscient.

Selon la définition du Larousse, l’inconscient est «  l’ensemble des éléments psychiques incontrôlés. L’inconscient recouvre globalement tous les processus et activités psychiques, qui pour des raisons diverses, ne peuvent être ni perçus, ni contrôlés par la conscience. »

Selon Milton Erickson (1901-1980), célèbre psychiatre américain, » l’inconscient est bon et puissant. Il se révèle une puissance bienveillante avec laquelle l’état hypnotique doit permettre de coopérer. L’inconscient est capable de mobiliser des ressources intérieures, des potentialités susceptibles de conduire aux changements désirés. L’hypnose ericksonienne a pour but d’amener conscient et inconscient à travailler ensemble pour déclencher les changements utiles à la résolution du problème » Citation trouvée dans le site  wikipédia, hypnose ericksonienne.

Dans l’état hypnotique, l’inconscient de l’individu est réceptif et actif ,ce qui permet une guérison des troubles émotifs du passé et des changements de comportements. La personne est toujours consciente de ce qui se passe autour d’elle-même au cours d’une séance d’hypnose la plus profonde. L’état hypnotique court-circuite le mental, soit le raisonnement rationnel qui bloque normalement l’accès à l’inconscient.

Cet état produit un bien-être chez le patient qui s’explique par la sécrétion physiologique d’endorphine qui est l’hormone du bien-être. L’endorphine a aussi un effet qui diminue l’inhibition et le stress.

Pour amener les gens dans cet état  qu’on appelle la transe hypnotique, on utilise la méthode qui s’appelle l’hypnothérapie. Selon la définition du Larousse «  l’hypnothérapie est une méthode qui utilise l’hypnose afin de guérir ou de soulager des gens ». L’hypnothérapie a évolué dans le temps mais celle qui est de nos jours le plus pratiquée, est basée sur la méthode inventée par Erickson.

L’hypnothérapie ericksonienne se fait selon un schéma précis.

Il y a le thérapeute et le patient.

Le but du thérapeute est de guider le patient vers un bien-être et de le conduire dans un chemin intérieur. Il ne doit pas le contrôler ni lui donner des ordres mais induire le patient à agir par lui-même. Le but est de ne pas faire des suggestions au patient, mais qu’il trouve les solutions en lui-même.

Le déroulement d’une séance d’hypnose se fait en 4 temps.

1.- phase de détente musculaire. On met le patient en confiance dans une atmosphère bienveillante.

2.- phase d’induction. Par la détente le patient est amené dans la transe hypnotique. Pour ce faire le thérapeute lui demande de se focaliser sur un souvenir.

3.- phase thérapeutique. Le thérapeute se connecte aux ressources et compétences du patient. Il l’amène à l’aide d’une image mentale, d’un conte ou d’un récit ou autre à transposer ceux-ci dans sa problématique. Par exemple un patient fait de l’hypnose pour arrêter de fumer. Il doit imaginer que la fumée a un goût de vomi dans la bouche.

4.- phase de suggestion. Il s’agit maintenant d’expérimenter ces nouvelles compétences dans le quotidien face à une situation difficile. Par exemple le patient est en contact avec la cigarette et il ressent la nausée.

Le thérapeute sérieux, avec une formation validée, sait que cette technique est très puissante et efficace. Il est conscient qu’elle apporte beaucoup de bénéfices mais aussi un lot de problèmes si elle est mal utilisée. Les thérapeutes voient toujours le patient une fois ou même plus en consultation, sans faire de l’hypnose, pour lui expliquer la méthode et voir si leur patient est réceptif ou non à l’hypnose. En effet, il y a une partie de la population chez qui cette méthode ne fonctionne pas. Le thérapeute évalue également la santé mentale du patient car une hypnose peut amener des décompensations chez certaines personnes. Nous en parlerons plus loin.

Le thérapeute doit aussi, avant de pratiquer la méthode, amener le patient à construire une safe place, c’est-à-dire une place de sécurité. Le patient doit se construire un endroit dans son imagination ou il pourra se réfugier s’il en a besoin pendant les séances.

 

THERAPIE DE LA REGRESSION

 

La pratique de l’hypnothérapie peut parfois faire appel à la régression.

La thérapie de la régression consiste à revisiter émotionnellement, mentalement et psychiquement son passé. Le passé peut être proche ou lointain, aller jusqu’aux ancêtres, voire même dans certaines situations, jusqu’à des vies antérieures. Les expériences stockées dans l’inconscient sont ramenées à la conscience lors d’une régression. Cette méthode soutient que tous nos problèmes trouvent leur racine dans le passé. Revenir dans le passé va résoudre tous les problèmes de manière rapide et efficace. Le thérapeute mène le patient dans son passé, il analyse les ressentis, les émotions, les symboles et tout ce que dit  le patient. La méthode se dit scrutative et interrogative. Le thérapeute doit pousser le patient dans ce qu’il perçoit et ressent. A la fin de la séance tous les problèmes doivent être éliminés.

La régression cherche à retrouver des expériences oubliées et stockées dans l’inconscient. Ces expériences perturbent alors toujours, selon cette méthode, la santé psychique, morale et physique du patient. Le moyen utilisé pour la régression est l’hypnose.

« Lorsque vous vous trouvez dans un état de relaxation qu’est l’hypnose, je peux m’adresser à votre inconscient. Voilà pourquoi il est tellement rapide et facile de changer des habitudes de longue durée avec l’hypnose. »

Témoignage de Kathy Gibbon, thérapeute en régression et hypnothérapeute. Citation trouvée sur le site www.regressiontherapie.com

 

HISTORIQUE DE LA THERAPIE DE LA REGRESSION ET DE L’HYPNOSE

L’histoire de la thérapie de la régression est étroitement liée avec l’hypnose.

Nous n’allons pas parler de l’historique de l’hypnose car elle a été découverte bien avant  la thérapie de la régression. On en retrouve déjà des traces dans la préhistoire chez des guérisseurs chamaniques.

Sigmund Freud (1856-1930) est un neuropsychiatre autrichien qui a fondé la psychanalyse. La psychanalyse consiste à revenir aux souvenirs passés, à l’exploration des rêves et des souvenirs écrans. Pour ce faire, il utilise le moyen de l’hypnose. Il a été le premier à parler de la régression.

Freud faisait des thérapies de régression de manière très poussée. Il est alors apparu que certains patients ont mal vécu ces régressions et étaient plus mal après qu’avant.

A relever qu’il pratiquait la régression pour remonter dans des vies antérieures, même jusqu’à l’ère glaciaire.[1]

Ces pratiques sont reprises par le Nouvel Age.[2]

Il est nécessaire de relever que Sigmund Freud était impliqué dans l’occultisme.

Sandor Ferenczi (1873-1933), un psychiatre et psychoanalyste hongrois était conscient des conséquences néfastes de la régression chez certaines personnes. Il ajoutait un cadre sécurisant en montrant de la tendresse envers le patient.

Michael Balint (1896-1970), un psychanalyste hongrois a fait des recherches sur la régression. Il en a déduit que cette pratique est délicate, qu’elle peut très bien fonctionner pour des personnes et non pour d’autres malgré la mise en place de l’hypnose. Il peut y avoir des décompensations psychiques suite à une séance de régression. Il a nommé alors deux sortes de régression.

  • la forme bénigne de la régression. La régression se fait de manière modérée dans l’expression des demandes, il n’y a pas de signes pathologiques psychiatriques.
  • la forme maligne de la régression. Le patient demande toujours plus, il a toujours besoin de recourir à nouveau à la régression. A relever que ce phénomène se retrouve dans le Sozo.

Donald Winnicott (1896-1971), est un pédiatre et psychiatre anglais qui  fort de ces constations va pratiquer la régression de manière différente. La méthode va être adaptée à chaque type de personnalité du patient. Il découvre qu’il est impératif de faire une analyse de la santé psychique et psychologique du patient avant de pratiquer une régression. Il découvre que les gens avec des troubles de la construction de la personnalité et des troubles psychiatriques peuvent être amenés à une psychose et découvrir de faux souvenirs pendant une régression. Il en déduit donc que seul les sujets adultes, construits intérieurement de manière solide, peuvent faire une régression sans décompenser.

Fritz Perls (1893-1970), un psychiatre et psychothérapeute allemand va fonder la Gestalt thérapie (la thérapie de l’ici et maintenant). Il ne veut plus utiliser la régression car il y voit trop de danger. Le but de cette méthode est de confronter le patient à son impasse du passé pour travailler le présent.

On voit donc dans l’histoire de la psychiatrie et des thérapies qu’il y a eu une évolution des pratiques de régression. De nos jours, les thérapeutes et les médecins ont pris en considération toutes ces expériences. Il y a une prise en charge différente pour chaque patient. On pratique de nos jours la régression avec un cadre précis que nous allons détailler plus loin et on utilise aussi les principes de la Gestalt thérapie.

De manière générale la régression et l’hypnose ne s’appliquent pas à des patients psychotiques, l’indication doit être étudiée au cas par cas. Elles sont à proscrire dans certaines formes de dépression, d’angoisse, chez les sujets faibles psychologiquement, celles qui ont des problèmes identitaires, d’intégration du soi, un faux-self, de grands traumatismes dans l’enfance, des maladies psychiatriques, des dépendances,etc

La régression se pratique dans un cadre. Ce processus doit se faire sur un long terme. Le lien thérapeutique et la confiance entre le patient et son thérapeute doivent bien être établis. Le thérapeute doit extrêmement bien connaître son patient afin de dépister au plus vite une instabilité émotionnelle ou autre décompensation.

LIEN ENTRE  HYPNOSE-THERAPIE DE LA REGRESSION ET SOZO

Après cet exposé, il nous semble que les liens entre sozo, hypnose et régression sont évidents.

Le sozo est une technique d’hypnose. Reprenons la technique de la méthode de l’hypnose ericksonienne et faisons des liens avec le Sozo.

Phase de détente musculaire et de détente.

Le sozoé est accueilli dans une ambiance d’amour et de paix, il est mis en confiance et est amené à vivre un moment paisible avec Dieu. Il n’y a pas à proprement parler d’exercices de détente musculaire mais l’atmosphère y contribue. Le sozoé ressent un bien-être général et l’environnement est propice à la confidence et la détente.

Phase d’induction.

Le sozoé se concentre avec l’aide de Dieu sur l’échelle du Père, sur les portes ou le mur ou sur un souvenir traumatisant. C’est là qu’il entre en transe hypnotique où son inconscient est accessible et que le travail peut commencer. C’est là qu’interviennent les révélations des mensonges du passé.

On est dans la thérapie de la régression, car l’accompagnant conduit le sujet dans le passé à rechercher ce qui a été douloureux, en se concentrant sur les sensations corporelles, auditives, visuelles,etc. Le sozoé doit décrire des formes, des couleurs, des odeurs, des scènes, des émotions, etc., qu’il ressent dans sa transe.

 

Phase thérapeutique

On amène le sozoé à remplacer les mensonges par les vérités. On le pousse fortement à pardonner. Le pardon a un fort pouvoir thérapeutique, il est d’ailleurs utilisé comme moyen de guérison bien en dehors des milieux chrétiens, même jusque dans les milieux occultes.

 

Phase de suggestion

Le sozoé doit proclamer avec l’aide de Dieu les vérités sur sa vie. Il doit maintenant vivre de nouvelles relations avec son entourage, apaisées car il a pardonné, Après un sozo, la vie du sujet doit être transformée. L’accompagnant écrit sur un papier les vérités et les demandes de pardon et les remet au sozoé afin qu’il puisse régulièrement se répéter ces suggestions.

Dans la séance de sozo, on demande à la personne où Dieu se situe et dans quel endroit Jésus aimerait l’emmener. C’est la même méthode que la création d’une safe place dans l’hypnose ercksonienne expliquée plus haut.

La méthode de l’hypnose, de la régression ou du sozo offrent toutes le même concept : une guérison efficace, rapide et durable dans le temps.

ANALYSE CRITIQUE

Des professionnels de la santé et de l’accompagnement chrétiens nous ont partagé les préoccupations suivantes :

La notion de pardon telle qu’elle est menée dans le sozo dérange. Ils ne remettent  nullement en question la Parole de Dieu par rapport à l’enseignement du pardon. Il est juste de dire que c’est un commandement et qu’il faut pardonner. Cependant pour les personnes ayant de grands traumatismes, leur dire que pardonner est le seul moyen de guérir et, selon l’avis de professionnels, très manipulateur et peut être considéré comme un abus spirituel. Certaines personnes ne sont juste pas prêtes à pardonner car elles doivent encore faire du chemin avant d’arriver au pardon. Les condamner en leur disant qu’elles restent volontairement dans la prison est vécu parfois comme une blessure plus grande que la souffrance de base. Nous devons aussi être prêts à accompagner en tant que chrétien des gens qui vivent le non-pardon,celui-ci doit être l’objectif mais le chemin pour y arriver est parfois long.

Il y a parfois une simplification de la nature humaine dans nos églises et l’être humain n’est pas pris dans sa complexité. On entend dire que tous les problèmes se règlent dans la prière sous toute forme et méthode. Mais combien de fois avons-nous vu des personnes déçues et désabusées par le milieu chrétien. Elles disent qu’on a prié mais que le problème est toujours là. L’être humain doit être pris en considération dans sa complexité biopsychosociale et dans l’aspect spirituel. La spiritualité ne fait pas tout et les églises ont tendance aujourd’hui à prendre beaucoup trop de pouvoir sur l’homme. Nulle part dans la Bible, le sozo, l’hypnose et la régression ne sont enseignés ou évoqués.

 

CONCLUSION

En conclusion, on peut dire que le sozo ressort de l’hypnothérapie et de la thérapie de la régression. Ces pratiques puissantes fonctionnent et apportent des résultats positifs dans la vie des gens selon des témoignages entendus. Le sozo apporte les mêmes résultats que l’hypnose et la régression dans le monde médical et thérapeutique. N’est-ce pas troublant que ces résultats soient pareils ? Alors a-t- on vraiment besoin de Dieu dans le sozo ? Ne le met-on pas pour se rassurer et donner une bonne conscience à la méthode ?

Le sozo tout comme l’hypnose et la régression sont dangereux pour certaines personnes. Est-ce que tous les accompagnants sozo en sont-ils conscients ? Quels niveaux de formation ont-ils sur le développement humain ? Se rendent-ils comptes de leurs responsabilités ?

Il est également troublant de constater que Freud, qui a amené l’hypnothérapie et la régression, était franc-maçon et donc lié à l’occultisme.

Nous souhaitons aussi relever que le Sozo est payant (CHF 75.- / Euros 75.- / US$ 75.-). Le Sozo étant présenté comme venant du Saint-Esprit, il s’agirait donc de vendre les dons de l’Esprit. La Bible condamne de tels agissements.

Face à toutes ces considérations, soyons vigilants.

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Pour d’autres informations, consultez notre page consacrée au Sozo et un article en anglais sur le Sozo : https://mkayla.wordpress.com/2013/01/31/inner-healing-christian-or-occult/ 

 

[1] http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/10/16/la-parapsychologie-freudienne_1427243_3232.html

[2] http://www.campuspourchrist.ch/fileadmin/user_upload/fichiers/PDF/ressources/eso_vogue/25_nouvel%20age.pdf

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10 February 2016 admin News No Comments

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